Les rastas du monde célèbrent ce jeudi 11 mai, le 42ème anniversaire de la mort de Bob Marley, le pionner de la musique reggae. Plusieurs activités ont été prévues à Bukavu, pour rendre cette journée mémorable.
Certains rastas viennent d’organiser une marche pacifique, de Nyawera jusqu’à La botte.
D’autres ont organisés des concerts et des travaux communautaires dits salongo au niveau des ronds-points et places publiques.
Quelques-uns allaient nettoyer et assainir le cimetière de la Ruzizi.
D’après le directeur du centre culturel Délia-Ndaro, le mouvement du rastafarisme c’est pour aider la société. Et ce, à travers l’agriculture, la pêche et surtout par les travaux manuels.
Un rasta est physiquement fort et pense beaucoup au bien de la société.
D’après Thomas Lusango, les rasta au Sud-Kivu sont regroupés dans 3 catégories. Les no Kaya ne fument pas le chanvre, les no draid ne mettent les draid, une espèce de chevelure. Il y a aussi ceux qui sont à la fois des no kaya et no draid qui ne droguent pas et ne mettent pas de chevelure particulière.
Ceux qui fument, expliquent vouloir être cool et sympathique avec tout le monde, et avoir la paix du cœur.
Thomas Lusango appelle tous les rasta de la ville de Bukavu de revenir aux habitudes de rastafari, c’est-à-dire faire du bien à l’autre.
Ne pas créer de conflit entre les gens parce que créer un conflit c’est facile mais le résoudre c’est très difficile et avec les conséquences.
Le Rastafarisme est un mouvement qui a commencé avec les nègres au niveau de l’Ethiopie.
Il s’est implanté ensuite au niveau de la Jamaïque, le pays de Bob Marley.
L’empereur éthiopien, Hailé Selassié, est le précurseur de ce mouvement.
Ornella Kavungirwa