Sud-Kivu : les inspecteurs de l’Epst observent un mouvement de grève très sèche

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Les finalistes du secondaire espèrent passer, lundi prochain, l’épreuve préliminaire de la dissertation. La sentence de l’inspecteur principal provincial est fort attendue dans les 48 heures.

Les inspecteurs de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, EPST Sud-Kivu, appellent à une grève sèche et au boycott des épreuves de l’examen d’Etat, dès ce mercredi 3 jusqu’au lundi 8 mai.

Les parents sont priés, ce lundi-là, de garder leurs enfants finalistes à la maison, parce qu’il n’y aura aucun inspecteur dans les centres de dissertation sur toute l’étendue du territoire national de la RDC.

Et ce, pour pousser le gouvernement congolais à régler quelques gros litiges liés à l’organisation des épreuves de l’Epst.

Le secrétaire provincial adjoint  la  la Synergie des syndicats des inspecteurs du Congo,  SYNCO Sud-Kivu, Albert Bisimwa, renseigne que le gouvernement ne paie pas, depuis 3 ans, les primes aux inspecteurs qui interviennent dans l’organisation et la supervision des épreuves.

D’après lui, si le gouvernement ne réagit pas pendant cette période de la grève, aucun inspecteur n’interviendrait dans l’organisation et supervision des préliminaires de l’Exétat 2023 qui débutent le lundi 8 mai. C’est dans 5  jours, petits et courts.

L’inspecteur principal provincial, IPP Sud-Kivu 1, Jean Marie Mwayesi promet réunir son staff et faire une déclaration  dans les 48 heures. C’est demain jeudi 4 ou après-demain vendredi 5 mai.

Rachel Fadhili

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