Le pavage de la route d’Irhambo Luziba est moribond et dans un coma prolongé, les cantonniers ne viennent plus au chantier depuis un mois.
La nature, la boue et l’eau comblent le vide et réoccupent l’endroit
Le chantier de pavage de la route en terre d’Irhambo Luziba se meurt au niveau de l’endroit dit Chez Baba Boubou, non loin du cimetière de Ruzizi.
La boue se superpose sur les 50 mètres des vestiges de la fondation de la canalisation en pierre sur un côté de la route.
La rigole sur l’autre bord de la voie est remplie de l’eau brunâtre.
Les dernières pluies diluviennes sont en train de charrier et
d’emporter le sable entreposé.
Selon les voisins, les travailleurs ne viennent plus au chantier
depuis une vingtaine de jours, depuis environ 3 semaines.
Le président de la commission chargé du projet de ce pavage, Samuel Bashimbe, confirme l’information.
D’après lui, le décaissement des fonds est attendu et reste attendu,
pour relancer le chantier, et payer les cantonniers en priorité.
Cette situation est en train de perturber la planification, et de
donner des maux de tête, des migraines.
Le président national du parti politique Unification nationaliste, U N
en sigle, Magloire Kashiba s’était pourtant engagé de contribuer à
la réhabilitation des certaines routes dans les avenues Irhambo et
Pesage.
C’était au mois de mars, publiquement du haut de la tribune de la
Place de l’Indépendance à Bukavu,
Le devis oscille autour de 800 mille dollars, pour paver quelque mille 750 mètres.
A la présidente fédérale de l’U N Sud-Kivu, Hortense Achiza, d’y
veiller et au chargé du pavage, Samuel Bashimbe de pousser.
Sinon la promesse de leur autorité morale et boss, Magloire Kashiba, risque de s’avérer immorale, et de la poudre jetée dans les yeux des communautés.
Gertrude Shabani