La suspension de la perception des paiements des frais de participation aux évaluations certificatives nationales à ce moment est suicidaire étant donné que ce sont les parents des élèves qui sont censés prendre leurs enfants en charge.
Ceci ressort d’une correspondance du ministre national de l’enseignement primaire, secondaire et technique, EPST, vient d’adresser au président de l’assemblée provinciale de Sud-Kivu.
Cette lettre datée du mardi 21 mars, il y a trois jours, est copiée au gouverneur du Sud-Kivu et à la ministre provinciale de l’éducation.
Il est rappelé aux députés provinciaux du Sud-Kivu que l’organisation matérielle des évaluations nationales de l’EPSP et du TENASOP s’est toujours effectuée, du moins jusqu’à ce jour, avec les contributions des parents d’élèves.
Pour ce faire, le comité provincial de l’EPST élabore un budget y relatif au début de chaque exercice scolaire et le soumet à l’approbation du gouverneur de province.
Cette autorité finit par prendre un acte, par signer un arrêté, qui rend public les taux des frais de participation à ces évaluations ou examens.
Le trésor public n’intervient que dans la prise en charge des intervenants du niveau central ainsi que dans celle de la production des outils de travail au niveau du centre national d’organisation et de correction.
L’assemblée provinciale du Sud-Kivu venait de voter, dans sa plénière du jeudi 16 mars 2023, pour la suspension de la perception de 42 dollars des frais à l’examen d’Etat et du test national de sélection et d’orientation scolaire et professionnelle, Tenasop. Et ce, pour l’édition 2023.
Ornella Kavungirwa