Kalehe : spectre de la famine  à la porte de Bunyakiri et ses périphéries

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Les prix des denrées alimentaires connaissent une  hausse vertigineuse depuis plus d’une semaine. La Fédération des entreprises du Congo et la société civile tentent d’expliquer le phénomène

Dans le centre de Bulambika et ses environs. Le prix d’un sac de 40 kilogrammes de manioc vient de passer de 12 mille ou 15 mille francs congolais à 30 mille francs congolais.

Le coût d’une mesure d’haricot monte  de 2 mille 500 ou 3 mille à 4 mille francs congolais.

Les prix de l’huile et palme et divers autres produits agricoles connaissent aussi une forte tendance à la hausse.

Le président de la Fédération des entreprises du Congo, FEC Bunyakiri, Katachi Nyangabo,  explique qua la demande est plus élevée par rapport à l’offre.

D’après lui, les gens affluent des groupements  de Mulonge, Lubengera, et Munyanjiro.

Et ce, pour acheter de grands stocks en gros et repartir. 

Katachi signale  aussi une concentration des étrangers dans les hauts plateaux en groupement de Mubuku.

Ces derniers viennent s’approvisionner en manioc à Karasi, Mushungati, Tchigoma, Murangu et Chirimiro.

Les commerçants de Hombo viennent acheter de l’huile de palme pour aller le revendre dans le territoire de Walikale au Nord-Kivu.

Les marchés de la contrée de Bulambika sont submergés.

Le président de la société civile de Bunyakiri, Didier Kitumani, demande trois choses à l’Etat congolais.

Il s’agir de rapatrier les étrangers, de sensibiliser les agriculteurs à un meilleur rendement, et de réhabiliter les routes de desserte agricole. 

Amos Witekay

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