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Cinq personnes viennent de mourir en l’espace de trois semaines dans le quartier Kajangu, de suite de la consommation abusive des boissons fortement alcoolisées.

Le  président de la Nouvelle dynamique de la société civile, NDSCI Kadutu, Patrick Munguakonkwa, affirme que la plupart des victimes sont des jeunes âgés d’une vingtaine d’années.

D’après lui, la boisson la plus prise est celle appelée Kafanyambiyo, fait vite en français.

Cette liqueur de pacotille est fabriquée à base du mélange du valium, du thé, du chanvre et   de l’alcool dénaturé.

Ce  fait vite devient un meurs vite et précipitent les gens à la mort. Il commence par faire gonfler les joues, les pieds et le ventre.

Les bonnes ou pires adresses de la consommation de Kafanyambiyo sont les  Burhalaga, Buhozi, Kajangu et Kakono.

Le président de la Ndsci Kaduti demande aux services de sécurité d’arrêter immédiatement les fabricants ou distributeurs de kafanyambiyo, pour sauver la vie des jeunes.

L’Etat congolais devrait  créer des emplois pour occuper les jeunes, et les empêcher de passer leur temps dans des débits des boissons de la  mort et de la déperdition.

Ornella Kavungirwa

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