Mais les enseignants refusent de mourir de faim
Certaines écoles de Bukavu sont en grève depuis hier lundi 9 janvier 2023, date officielle de la rentrée du deuxième trimestre de l’année scolaire 2022 – 2023, à l’Enseignement primaire, secondaire et technique, EPST.
Le président de la société civile d’Ibanda, David Cikuru, estime que ce sont les élèves qui paient le prix et souffrent de ce débrayage.
D’après lui, l’école primaire prépare l’enfant aux études secondaires et universitaires.
Hélas, un enseignant du primaire ne touche en moyenne qu’un salaire mensuel de 240 mille francs congolais.
Très insignifiant pour un enseignant qui doit nourrir et scolariser une famille de 5 enfants.
Il y a aussi le loyer, l’électricité et les soins médicaux à payer.
La mutuelle de santé des enseignants n’est pas encore effective.
Les prix des produits de première nécessité prennent entretemps l’ascenseur sur le marché.
Ca fait plus de 5 mois que l’enseignant ne touche pas la prime dite améliorée de la gratuité de l’enseignement primaire.
Une petite prime mensuelle de 20 mille francs congolais.
La société civile d’Ibanda demande à l’Etat congolais de revenir sur cette question de la gratuité de l’enseignement primaire et pour mettre les enseignants du primaire, les instituteurs dans leurs droits.
Rachel FADHILI