Certaines grandes écoles de la place, à l’instar de l’institut d’Ibanda, et Bwindi de Bagira ont été bel et bien spoliées, si on essaie de comparer les superficies d’il y a une trentaine d’années à celles d’aujourd’hui. A leurs créations, les établissements disposaient d’un espace suffisamment vaste qui couvrait l’école, le lieu de loisir, et des jardins.
L’Association de parents d’élèves au Congo, Anapeco vient de lancer une alerte en direction du gouvernement pour qu’une solution soit trouvée dans l’urgence.
Mulum’Oderhwa Batandi Augustin, président de l’Anapeco au Sud-Kivu, propose que des enquêtes soient diligentées dans l’urgence pour dénicher les auteurs.
Et ce, en commençant par l’institut d’Ibanda qui est considérée comme la plus vaste institution et ensuite l’institut de Bagira.
Si rien n’est fait dans un proche délai, des actions citoyennes de grande envergure seront organisées pour que nos enfants puissent étudier dans des conditions appréciables.
Selon le couloir de l’institut d’Ibanda, l’école en question disposerait même d’un certificat d’enregistrement en bonne et due forme sur lequel on peut lire la superficie et tous les autres renseignements nécessaires.
Il disposerait d’une trentaine de maisons dont certaines sont encore visibles et d’autres transformées tout simplement dans l’objectif d’effacer toutes les traces.
Signalons que le gouvernement provincial du Sud-Kivu aurait autorisé à l’UNICEF d’ériger momentanément des constructions dans l’enceinte de l’institut d’Ibanda.
Désiré Bulambo
