Rdc : plus qu’improbable le cessez-le-feu des attaques du M23 contre les FARDC ce vendredi

Ca serait un aveu d’échec et d’impuissance de compter sur la force régionale pour défendre l’intégrité territoriale du pays. L’ennemi devrait être écrasé et ramené de là il est venu

Le M23 est sommé de cesser des attaques contre les Forces armées de la Rdc, FARDC, ce vendredi 25 novembre à 18 heures, et de préparer leur retrait des positions qu’ils occupent. 

Cela ressort dans le communiqué final qui a sanctionné le mini-sommet tenu, le mercredi 23 novembre, avant-hier, à Luanda en Angola.

Le M23 déclare, hier jeudi 24 novembre, à travers quelques médias internationaux, ne pas être concernés par le cessez-le-feu de Luanda.

Il en a pris connaissance dans les réseaux sociaux.

Bon nombre d’habitants de Bukavu doutent de l’effectivité de ce qui est annoncé dans le communiqué final de ce mini-sommet de Luanda.

L’acteur de la société civile et animateur du Groupe Jérémie, Jean Moreau Tubibu, soutient que l’armée de la RDC doit écraser l’ennemi et le ramener d’où il est venu, du Rwanda ou de l’Ouganda.

Le président fédéral provincial du parti, Leadership et gouvernance pour le développement, LGD / Sud-Kivu, Nicolas Kyalangalilwa, demande aux FARDC de défendre l’intégrité territoriale du pays.

Dans le cas contraire, ça serait un aveu d’échec et d’impuissance,

Selon Aimé Mukanda, notable dans le territoire de Rutshuru, les rebelles du M23 sont des Rwandais à 60 %, des Ougandais à 30 % et des Congolais à 10 %.

Désiré Bulambo

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