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Les poissons ne croissent pas et ne multiplient plus. La société civile appelle les autorités à assainir et à réglementer la pêche

Plusieurs embarcations, dont des pirogues motorisées, circulent la nuit sur le lac Kivu.

Des agents des services de sécurité, des fonctionnaires de l’administration publique, des responsables des associations des pêcheurs, effectuent des patrouilles nocturnes.

Ils ravissent des filets aux pêcheurs, et leur rendent le matin, après paiement des amendes.

Des amendes dont le montant oscille entre 25 et 30 dollars par individu, sans quittance ni imprimé de valeur.

Selon le président de la société civile d’Irhambi Katana, Emery Murhula, le commandant de la force navale basée à Katana explique que la hiérarchie l’autorise d’effectuer, avec des civils, des patrouilles de combat.

Cette structure citoyenne souhaite voir les autorités provinciales et territoriales assainir et réglementer la pêche.

Elle propose la fermeture de la pêche pendant trois mois, pour permettre aux poissons de croître et de se multiplier.

D’après la société civile d’Irhambi Katana, les filets prohibés doivent mis à l’écart.

Les présidents des associations des pêcheurs devraient être interpellés.

Et sur le fait, qu’ils effectuent des patrouilles nocturnes avec les militaires, et qu’ils remettent le matin les filets prohibés à leurs propriétaires contre les paiements des amendes.

Ornella Kavungirwa

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