La décision sert d’éducation pour tous.
Les chefs des établissements scolaires ne sont pas au-dessus de la loi.
Le coordinateur des écoles conventionnées de la Communauté des églises de pentecôte en Afrique Centrale, 8ème CEPAC, Ntakurhebe Gwabaluka, vient de suspendre le préfet Mulashe Kabale de l’Institut Fazili de Kadutu pendant une durée de 3 mois, depuis le vendredi 14 octobre.
D’après lui, le préfet Mulashe a exigé frais exorbitants aux candidats malheureux à l’examen d’Etat 2022.
Le secrétaire exécutif provincial des enseignants des écoles catholiques, SYNECAT Sud-Kivu, Jacques Cirimwami, salue cette mesure qui lutte contre l’impunité.
La décision prise par le gestionnaire est responsable.
Elle devrait faire boule de neige et objet d’une éducation pour tous
La 4ème des humanités, l’ancienne 6ème année du secondaire, n’est pas une classe spéciale.
Le doublement est permis mais pas le redoublement.
Les élèves qui ont échoué, devraient se remettre à la tache avec plus d’assiduité.
L’argent ne leur donne pas l’espoir d’obtenir et de ne plus rater le diplôme d’Etat.
Les chefs des établissements scolaires doivent comprendre qu’ils ne sont pas au-dessus de la loi.
Jacques Cirimwami représente souvent la synergie des syndicats des enseignants du Sud-Kivu à Kinshasa, dans des négociations avec le gouvernement central.
Gertrude Shabani