C’est le énième cas similaire enregistré, en quelques semaines, dans la ville de Bukavu. Est-ce des pendaisons réelles d’enfants par eux-mêmes, ou des simulacres des pendaisons pour masquer des crimes commis par des adultes ?
Une fillette âgée de 12 ans vient d’être retrouvée, pendue, dans la maison familiale.
Ce n’est pas plus tard qu’hier lundi 3 octobre sur l’avenue du gouverneur dans la cellule de Nyawera du quartier Nyalukemba.
Selon les informations recueillies sur le lieu du drame, la fillette revenait d’une séance de prière, et est montée dans sa chambre.
Les membres de la famille ont cru qu’elle est allée dormir.
Après un temps, ils sont allés vérifier ce qu’elle faisait dans la chambre et ne l’ont pas trouvée.
Ils l’ont trouvée ailleurs pendue à l’étage, encore en chantier.
La victime a été vite évacuée à l’hôpital Biopharm mais c’était déjà tard.
La fillette était déjà morte.
Son corps a été acheminé à la morgue de l’hôpital général de Bukavu.
Claudia Munambayi en septième année de l’enseignement de base, ancienne première année du cycle d’orientation, au lycée Cirezi.
Elle était orpheline de mère et vivait avec sa tante maternelle.
Son père, agent à la Direction générale des impôts, DGI, travaille dans une autre province.
Les cas des pendaisons d’enfants deviennent récurrents dans la ville de Bukavu.
Une fillette âgée de 8 ans a été retrouvée morte, attachée à la corde dans la douche.
C’était le dimanche 25 septembre, il n’a pas une semaine, sur l’avenue de l’hôpital général, dans le quartier Nkafu de la commune de Kadutu.
Une autre fillette de 10 ans, une certaine Léontine, a été retrouvée morte, pendue dans sa chambre.
C’était le soir d’un certain samedi 7 mai dernier, il y a quelques mois, sur l’avenue Irhambo 2 vers Hewa Bora.
Des enquêtes sont en cours pour découvrir les causes réelles de ces pendaisons d’enfants.
Plusieurs analystes doutent que ces enfants se suicident eux-mêmes.
Certains adultes tuent les enfants et masquent leurs crimes, par des simulacres des pendaisons.
Ornella Kavungirwa