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Les militaires venaient d’enterrer le corps de leur compagnon brûlé vif. Marrant et embarrassant ! N’est-ce pas ?

Les habitants de Kamanyola barricadent, le matin de ce lundi 3 octobre, la route de cette cité.

Ils exigent que la brigade locale de l’armée gouvernementale lui remette un soldat suspect, un deuxième d’ailleurs.   

Un militaire a été brûlé vif, dans la nuit d’hier dimanche 2 octobre, vers 20 heures, sur l’avenue de la paix à Kamanyola.

Il aurait fait partie des présumés voleurs à main armée qui sont venus opérer dans l’enclos d’un cambiste.

Ces derniers sont parvenus à arracher à arracher, à ce changeur des monnaies, un sac d’argent.

Alertés à partir des appareils de communication Motorola, les patrouilleurs civils, les jeunes Balalarondo, sont intervenus. Ces jeunes ont arrêté un militaire, juste à l’entrée du camp militaire. Ce dernier sera brûlé vif.

Un deuxième soldat est parvenu à entrer dans la caserne, avec le sac d’argent arraché au cambiste.

C’est lui que les manifestants, qui barricadaient ce matin la route, réclamaient.

Les militaires viennent d’enterrer le corps de leur compagnon brûlé vif.

Cette brigade des FARDC vient à peine d’être déployée à Kamanyola.

Il n’y a pas deux semaines.

Trésor Ilanga

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