La Nouvelle dynamique de la société civile, Ndsci Kabare, et la notabilité de Katana viennent de pointe du doigt, un présumé spoliateur du beach de Kaliba du Centre de recherche en sciences naturelles, Crsn Lwiro.

C’est dans une conférence débat ou tribune d’expression populaire organisée, le samedi 1^er octobre, avant-hier, à l’auberge Les Rosiers de Katana.

Les chefs et cadres des groupements d’Irhambi Katana, Bugorhe et Luhihi répondent présents au rendez-vous.

D’après eux, le beach de Kaliba est un bien public de l’Etat, qui sert les populations des territoires de Kabare et d’Idjwi, voire même de la ville de Bukavu.

Damien Ntambuka vient de s’approprier, depuis un mois, ce beach de Kaliba et de l’annexer à sa prétendue concession de Murhala.

Les agents qui ont travaillé, avant 1960, à l’Institut de recherche scientifique en Afrique centrale, IRSAC Lwiro, devenu CRSN Lwiro, ainsi que leurs fils et petits fils comptent parmi les participants à cette tribune d’expression populaire.

Selon eux, le beach de Kaliba servait et peut encore servir à mener des recherches pour protéger les espèces aquatiques, et surveiller les risques liés à la présence du gaz méthane et du dioxyde de carbone dans le lac.

Les participants font remarquer que la colline de Kaliba était d’abord occupée par Melchior Bwampana.

L’avocat de Bwampana a affirmé, séance tenante et dans l’assemblée, que le beach de Kaliba ne fait pas partie de la concession de son client.

Melchior Bwampana et Damien Ntambuka auraient un conflit foncier au niveau de la justice.

La Ligue des amis, anciens et ressortissants de Lwiro, LIGAARL, alertait, il n’y a pas longtemps, sur les tentatives de spoliation du beach de Kaliba, aux abords de la colline de Murhala et non loin de l’hôpital de la Fomulac.

Ce n’est pas plus tard que le jeudi 29 septembre à travers un communiqué rendu public et repris en boucle dans les médias.

Dieudonné Malekera