Une commission mixte du gouvernement provincial du Sud-Kivu, et de la Mission de l’organisation des nations unies pour la stabilisation en Rdc, Monusco, vient de s’entretenir avec les chefs des quartiers, les sociétés civiles, les partis politiques et les mutualités tribales.
C’était hier jeudi 4 août dans la salle polyvalente de la mairie d’Uvira, pour évaluer les retombées des journées villes organisées récemment dans cette ville, pour exiger le départ de la Monusco.
Le chef du sous-bureau de la Monusco à Uvira, Issaka Dangnossi, a affirmé la Monusco finit son mandat d’ici 2024, dans 2 ans.
Il a ajouté que ce mandat peut d’ailleurs être écourté.
D’après lui, point n’est besoin d’enfoncer une porte grandement ouverte, avec l’intention de piller les biens d’autrui.
Les activités étaient paralysées, le mercredi 27 juillet, dans la ville d’Uvira.
Les manifestants réclamaient le départ immédiat de la Monusco, qu’ils accusaient d’inaction, dans la recherche de la paix.
Des coups de feu ont retenti vers Kilomoni, où se trouve le quartier général de la Monusco.
Un câble de la Société nationale d’électricité, SNEL, est tombé. Il a électrocuté et tué 4 manifestants. La commission mixte, gouvernement provincial – Monusco, séjourne à Uvira, depuis le mardi 2 août. Elle a échangé successivement avec les responsables locaux de la Monusco, les membres du conseil urbain de sécurité, et différents leaders communautaires. Le secrétaire exécutif du gouvernement provincial, Gaston Sisa, conduisait la délégation. Le maire adjoint d’Uvira, Kifara Kapenda, modérait les séances.
Gertrude Shabani