Les salaires ne leur suffisent pas pour nouer les deux bouts du mois dans les familles. Les dames enseignantes de la contrée de Lulingu se plaignent de la façon dont elles ont travaillé pendant toute l’année scolaire 2021 – 2022 en général, et surtout en cette période de la préparation des examens de fin de l’exercice en particulier.
La directrice de l’EP Kasase, Séraphine Vumilia, révèle que les enseignantes passent une partie de la journée à l’école et l’autre dans les champs en train de cultiver.
Les modiques salaires des institutrices ne leur permettent pas de couvrir les besoins de leurs familles pendant tout un mois.
Pis encore, pour percevoir ces salaires, ces monitrices sont obligées de contribuer au paiement des frais divers, notamment aux mandataires des enseignants et aux compagnies d’aviation.
Par ailleurs, les écoles fonctionnent dans des infrastructures modestes et de fortune. Plusieurs sont des cabanes construites en terre battue et couvertes de paille.
D’autres en planches de bois et couvertes de vieilles tôles. Des organisations non gouvernementales, ONG, et des associations locales ont construit des rares établissements scolaires en matériaux durables.
Les enseignantes se plaignent de manquer des livres et des matériels didactiques, pour mieux apprendre aux élèves. C’est la directrice de l’école primaire Kasase qui peint le calvaire des enseignantes et le tableau sombre de l’enseignement à Lulingu, un ancien centre de la défunte Société minière et industrielle du Kivu, SOMINKI.
Les enseignantes cultivatrices de cette contrée sont des bonnes volontés à encourager, entre autres par des meilleurs salaires.
Evelyne Sibazuri
Stagiaire