C’est pour avoir déclenché une désobéissance fiscale, afin que la route Miti – Bunyakiri – Walikale – Kisangani soit réhabilitée.
Les jeunes du centre de Bulambika manifestent, et organisent une marche motorisée, de Bututa jusqu’au parking de Chakuba.
Les écoles n’ouvrent pas leurs portes. Les activités sont paralysées.
Tout cela dans l’avant midi d’hier jeudi 16 juin, pour rappeler le non paiement des taxes et exiger la réhabilitation de la route nationale numéro 3.
Des militaires et des policiers venaient d’attaquer, les domiciles des membres de la société civile, vers 2 heures du matin, à Bulambika. Ces éléments des forces de l’ordre prétendent être venus effectuer le couvre-feu pour chercher des armes.
Certaines sources affirment que ces militaires sont venus plutôt chercher Didier Kitumaini, le coordonnateur de la société civile. Ce coordonnateur de la société civile est, dit on, à la base du non paiement des taxes dans la contrée de Bunyakiri.
Didier Kitumani est apparu, vers 10 heures 30 minutes, au parking de Chakuba. Il a tenu un meeting de 10 minutes, pour demander aux manifestants de résister et de continuer à ne pas payer les taxes.
Depuis hier jeudi 16 juin, trois membres de la société civile sont injoignables, et vivent en clandestinité. D’après cette structure citoyenne, leurs vies sont en danger.
La société civile de Bunyakiri a lancé la désobéissance fiscale depuis juillet 2021, il y a presque une année. C’était et c’est toujours pour revendiquer la réhabilitation de la route nationale numéro 3, Miti – Bunyakiri – Walikale – Kisangani.
Trésor Ilanga
