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La maladie des mains sales se répand vite dans le territoire de Kalehe. 2 décès viennent de subvenir, le week-end dernier, sur le 28 cas de choléra enregistrés sur l’îlot d’Ishovu.

C’est le noyau territorial de l’Observatoire des actions parlementaires et gouvernementales, OBAPG Kalehe, qui tire la sonnette d’alarme.

D’après ce mouvement citoyen, le manque d’eau potable et la non observance des mesures hygiéniques sont à la base de cette recrudescence des cas de choléra sur l’îlot d’Ishovu.

Les autorités sanitaires gardent un silence de carpe en dépit des multiples alertes.

Le militant et animateur principal de OBAGP Kalehe, Thierry Kasisi, souhaite voir les autorités orienter les potentiels partenaires dans le domaine de l’eau, hygiène et assainissement à Ishovu. L’ilôt a besoin d’eau potable et de bonnes toilettes.

OBAGP kalehe plaide également pour rendre disponible les pirogues motorisées afin de faciliter le transport des malades vers l’hôpital de Kalehe Ihusi, le chef-lieu du territoire.

Selon Thierry Kasisi, quelques malades de choléra meurent au cours du long trajet entre l’îlot d’Ishovu et l’hôpital général de Ihusi. Un trajet effectué par des pirogues à rames. 

Des sources proches de la direction provinciale de la santé, DPS, confirment la recrudescence des cas de choléra dans le territoire de Kalehe. Elles parlent d’une vingtaine des cas déjà enregistrés depuis le début de ce mois de juin.

Selon le docteur Claude Bahizire, les équipes de ripostes sont déjà à pied d’œuvre pour maîtriser la situation.

Trésor Ilanga

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