Les activités scolaires sont paralysées ou presque, depuis ce lundi 25 avril, dans la ville de Bukavu si pas dans la province du Sud-Kivu. Les syndicats des enseignants des écoles conventionnées exigent que le gouvernement respecte ses engagements par rapport à la gratuité de l’enseignement.
Il s’agit notamment de mettre en application l’arrêté interministériel qui crée les faits soi-disant innovants.
Un arrêté signé par les ministres des finances, de budget et de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, Epst. Apparemment des promesses pour endormir. Le gouvernement les endort avec des prétendus faits innovants. Le trésor public ne décaisse pas
Les enseignants de Bukavu se sont réveillés, ce lundi 25 avril, pour un long sit-in à l’assemblée provinciale à Labotte pour demander l’implication des députés dans l’imbroglio.
On écoute Jacques Chirimwami, le secrétaire provincial du Syndicat des enseignants des écoles conventionnées catholiques, SYNECAT Sud-Kivu, depuis Kinshasa.
Jacques Chirimwami, secrétaire provincial du Syndicat des enseignants des écoles conventionnées catholiques, Synecat Sud-Kivu, fait partie des syndicalistes des enseignants qui sont partis à Kinshasa pour mener des plaidoyers et des actions citoyennes des revendications.
Pendant ce temps, les calendriers et les activités scolaires restent perturbés.
Les élèves en paient les pots cassés.
Trésor Ilanga