Sud-Kivu : des coutumes rétrogrades freinent l’épanouissement des femmes dans les milieux ruraux
Le journal Le Souverain Libre réunit une vingtaine des cadres de base dans un atelier de formation sur la prévention des violences basées sur le genre, la promotion de la masculinité positive et la santé sexuelle et reproductive.
C’est aujourd’hui mercredi 13 et demain jeudi 14 avril, à l’Hôtel Belvedère sur l’avenue Lumumba, vers la Place Mulamba, à Nyawera, dans la commune d’Ibanda.
Les participants viennent des zones de santé de Kalonge et Kalehe, ainsi que de la ville de Bukavu.
Selon le directeur intérimaire du Souverain Libre, François-xavier Kasilembo, l’atelier est axé principalement sur l’inclusion du genre dans la gouvernance locale, et la contribution des cadres de base à la prévention des violences basées sur le genre. Elle s’inscrit dans le cadre du projet de sensibilisation des communautés vivant dans les zones de santé de Kalonge et kalehe
Pascal Rubenga de Chazi dans le groupement de Kalonge affirme que la thématique est intéressante, et le processus de changement marche lentement bien qu’il ait encore beaucoup à faire dans son entité de provenance.
Le cadre de base de la commune urbaine de Kadutu, Constatin Charondagwa, dénonce la persistance des coutumes rétrogrades dans les milieux ruraux.
D’après lui, il y a des femmes chefs de quartier et d’avenue en ville mais pas dans les villages.
Le journal Le Souverain Libre organise cette activité avec l’appui de Norwegian Church Aid, NCA.
Les participants vont également échanger sur la promotion de la masculinité positive et le renforcement de la santé sexuelle de la reproduction.
Rachel Fadhili
