
Le monde célèbre la Journée mondiale de la vie sauvage, ce jeudi 3 mars, comme chaque année à la même date. C’est l’occasion de l’occasion de sensibiliser le grand public à la faune, la flore et les dangers mondiaux des espèces sauvages.
La journée est célébrée cette année sous le thème : Récupérer les espèces clés pour la restauration des écosystèmes, de l’écologie, de l’environnement.
Une anecdote locale, un prêtre déconseille la chasse effrénée des chats sauvages dans une contrée du Sud-Kivu. Ce père missionnaire n’a pas été entendu.
Quelques années après, les taupes se sont multipliées et les récoltes des patates douces n’étaient plus bonnes et suffisantes.
Des camions arrivent à Bukavu, pleins de sacs de braise. Les alentours de la ville sont fortement déboisés.
S’ensuivent des troublantes perturbations climatiques. Notamment ces pluies abondantes inhabituelles en février et début mars 2022, avec une cohorte d’inondations et éboulements.
Cette période est censée être celle de la courte saison sèche. Les espèces clé pour restaurer les écosystèmes au Sud-Kivu, c’est entre autres préserver certains animaux sauvages, lutter contre le déboisement sauvage, et sanctionner l’urbanisation anarchique.
L’Organisation des nations unies, ONU, a institué la journée mondiale de la vie sauvage en 2014, il y a 8 ans.
La vie sauvage se venge quand on la dérange et la perturbe.
Getrude Shabani
