
Au bout du quartier Nyalukemba dans la commune d’Ibanda. L’eau est rare et devient un véritable casse-tête dans quelques avenues de Nguba, et de manière plus préoccupante dans le marché qui porte ce nom, en cette période de saison des pluies.
Les usagers de ce marché, surtout les vendeuses et vendeurs, éprouvent des besoins physiologiques pendant les longues journées.
Ils doivent les soulager, entrer et sortir de 5 latrines construites en briques et lissées avec du ciment.
Des seaux en plastique traînent devant les portes de ces lieux d’aisance.
Certains exploitants du marché de Nguba vont loin pour chercher de l’eau souterraine des puits communément appelés bizola.
D’autres descendent au lac Kivu pour puiser de l’eau.
L’eau bizola et du lac peuvent occasionner des maladies d’origine hydrique et des infections pour les femmes.
Les vendeuses et vendeurs révèlent être obligés, chacun et chaque jour, devoir payer entre 100 et 500 francs congolais pour un bidon de 20 litres.
Ils sont très mécontents.
Gertrude Shabani
