Jicho kwa jicho, œil pour œil, cette opération d’auto-surveillance diminue l’insécurité dans le quartier Mosala. Un exemple à encadrer et à suivre.
Les jeunes s’approprient les mécanismes communautaires de sécurité.
Ils accompagnent, surtout la nuit, les services de sécurité dans le quartier Mosala.
C’est le président urbain de la société civile, Jackson Kalimba, qui l’affirme, le dimanche 9 janvier 2022, dans le cadre de l’opération jicho kwa jicho, œil pour œil, une opération d’auto – surveillance.
Il encourage d’autres jeunes de la ville d’emboiter les pas de leurs collègues du quartier Mosala en vue de réduire l’insécurité dans leur milieu respectif.
Il plaide d’ailleurs pour la formation des jeunes en matière de protection et sécurité.
Des jeunes patrouilleurs passent la nuit à la belle étoile. Ils exposent aux intempéries de la saison des pluies.
Ils barricadent certaines avenues pour contrôler et fouiller les véhicules qui circulent au-delà de 21 heures. C’est l’heure où tous les chats commencent à devenir gris. Des personnes de mauvaise foi en profitent pour commettre des actes criminels.
Des coups de feu par ci par là font partie du décor. La commune de Kadutu enregistre des tués ou blessés par balles, des maisons attaquées et cambriolées.
Le président urbain de la société civile note une nette diminution de cas d’insécurité dans le milieu depuis le lancement de l’opération de patrouille dans Mosala.
Quelques ménages contribuent chaque jour avec mille francs congolais ou plus pour appuyer cette initiative. Ce n’est pas beaucoup et ça semble d’ailleurs peu !
Christian Kika