Sud-Kivu : les autorités semblent abandonner les enfants dans les zones des conflits
La province parle peu voire feint ignorer des situations horribles que traversent les enfants dans les zones des conflits, comme les hauts plateaux de Fizi, Uvira et ailleurs. C’est irresponsable et inhumain. N’est-ce pas ?
Le monde célèbre, ce jeudi 6 janvier 2022, la journée des orphelins de guerre.
C’est justement pour attirer l’attention des gens sur la situation de ce type d’orphelins. Il s’agit concrètement de sensibiliser et d’aborder les dangers auxquels sont confrontés les orphelins de guerre ou des enfants en conflit.
Prendre soin des enfants dans des situations horribles est une responsabilité. Les enfants sont les premières victimes de la guerre. Ils sont fragiles et il leur est difficile de se protéger. Certains sont blessés grièvement et handicapés à vie.
D’autres deviennent des enfants soldats, de la chair à canon. Les groupes armés surtout et les terroristes les forcent à se battre. D’autres encore perdent des membres de leur famille.
Les orphelins de guerre n’ont plus de parents. Les plus grands d’entre eux, les filles en particulier, doivent souvent s’occuper de leurs jeunes frères et sœurs.
Ces orphelins de guerre n’ont pas la chance d’aller à l’école. Ils n’ont pas de nourriture et de maison.
Dans la province du Sud-Kivu, la crise humanitaire et sociale des orphelins de guerre s’aggrave certainement de jour en jour avec la recrudescence des hostilités dans les hauts plateaux des territoires d’Uvira, Fizi et Mwenga.
Les enfants ne sont pas responsables de la bêtise de leurs parents et ne doivent pas en devenir les victimes.
Ornella Kavungirwa
