« Les 16 jours d’activisme permettent à la société civile et aux femmes de mettre la pression sur le gouvernement afin de mettre fin aux violences faites aux femmes ». Ces propos ressortent d’un entretien exclusif entre la coordinatrice de Caucus de femme et le reporter de la radio Sauti ya mashariki. C’était dans la matinée de ce mardi 28 novembre 2021.
La coordinatrice de Caucus des femmes, Solange Lwashiga, affirme que les femmes continuent à croupir sous le joug des hommes. Elles subissent plusieurs sortes de violences en silence. Cette pratique a déjà trop duré dans la province du Sud-Kivu et il est temps que ça cesse.
Selon elle, les 16 jours sont un moyen pour les femmes, le gouvernement et la société civile de concevoir des mécanismes pour mettre fin à ce genre de bavures.
Elle affirme, cependant, que le changement n’est pas radical et elle demande un processus pour arriver à chasser ce fléau qui met en mal la vie de la jeune fille, la femme.
Elle demande aux jeunes filles et aux femmes de prendre courage et de ne pas se laisser faire pour que ces violences cessent dans la province et pourquoi pas sur toute l’étendue du territoire congolais.
Cette militante des droits de la femme ajoute que son organisation Caucus de femme œuvre déjà avec les écoles de certains territoires de la province du Sud-Kivu. Et ce, pour parler des violences basées sur le genre dans des rassemblements.
Le monde célèbre, cette année 2021, la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et les 16 jours d’activisme contre celle basée sur le genre sous le genre sous le thème : « Orangez le monde : mettons fin aux violences sexuelles faites aux femmes aujourd’hui ». La Rd Congo l’organise sous le sujet : « Je me lève et je m’engage aujourd’hui contre les violences faites aux femmes, jeunes filles et petites filles ».
Georges Kitoka