Bukavu : La rentrée scolaire prochaine s’appelle ‘’respect des accords de Bibwa’’.

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Plusieurs enseignants du Sud Kivu exigent que les accords de Bibwa soient pris en compte. Ce, avant la rentrée des classes. Ils appellent leurs collègues au boycott de celle-ci dans le cas où aucun terrain d’entente n’est trouvé entre eux et l’Etat congolais.


Cette détermination constitue un nouvel épisode pour la nouvelle année scolaire 2021-2022 au sein de l’enseignement primaire secondaire et professionnel.


Après la réunion intersyndicale des enseignants de la province du Sud Kivu, Nord Kivu, du Maniema ainsi que ceux de la province du Tanganyika, l’épisode marquant les précédentes années scolaires se répète.


C’est ce théâtre d’annonce ce jeudi 23 septembre, d’une grève sèche et générale des enseignants de la partie Est de la République Démocratique du Congo.


Dans leur cahier de charge, des revendications sont énumérées sous forme décisionnelle.
Ils appellent tout compatriote au non payement de la dîme obligatoire par les enseignants au sein de leurs églises gestionnaires.


Egalement, ils demandent la suppression des zones salariales discriminant les enseignants d’une bonne partie de l’intérieur du pays.
Des enseignants exhortent l’Etat au strict respect du barème salarial ainsi que l’application du paiement par palier jusqu’à l’instauration du budget 2022.


Un budget qui devait prendre en compte le cahier de charge général des enseignants.
Au-delà de toutes ces revendications, les enseignants ont laissé entendre que partant des engagements de l’Etat, d’ici peu chaque enseignant devrait recevoir au minimum 400 dollars de salaire de l’État pour subvenir à ses besoins.


La rentrée prévue pour le 4 octobre redevient hypothétique. Pendant que les parents peinent à se procurer des fournitures scolaire, la rentrée scolaire voulue apaisée connait son premier choc à moins de deux semaines de son effectivité. 


Eu égard à ce qui précède, l’association nationale des parents d’élèves du Congo dirigée par monsieur Déogratias Mushamuka  ne s’est pas encore prononcée.


L’incendie a également frappé son bureau qui logeait à la grand poste de Bukavu.


Pacifique MULIRI

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