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Quelques chefs d’établissements scolaires, non conventionnées et conventionnées, dans le quartier Panzi, conditionnent la remise des points  par la paie totale des primes. La société civile locale interpelle les autorités de la  province éducationnelle de Sud-Kivu 1.

La cérémonie de clôture de l’année scolaire 2020 – 2021 était, le mercredi 8 septembre,  avant-hier, ni figue mi raison, comme l’on dit.

Les enseignants titulaires des classes refusaient de donner, de dévoiler, les points aux élèves, qui n’avaient pas terminé à payer tous les frais scolaires.

Nombreux élèves qui étudient dans différentes écoles conventionnées et officielles n’ont pas pu avoir leurs résultats de fin d’année.

Les parents n’ont pas pu connaître  ces résultats. Certains ont échangé des paroles méchantes et des mots durs avec les enseignants. Ils recommandaient aux professionnels de la craie de réclamer leurs salaires à leur employeur qui est l’Etat congolais. Et ce, au lieu de s’attaquer aux parents et de traumatiser les élèves.

Le  président de la société civile de Panzi,  Redouta Mweresi,  appuie  la position de ces parents. Il  déplore ouvertement les comportements des enseignants.

Selon lui, chaque élève a le droit de connaître  les résultats de son travail. Il rappelle, le gouvernement a décrété la gratuité de l’enseignement  pour l’année scolaire 2020 – 2021, qui vient de s’achever.

La société civile de Panzi attire l’attention des responsables de la province éducationnelle de Sud-Kivu 1.

Des écoles boycottent la gratuité de l’enseignement et l’arrêté du gouverneur du Sud-Kivu fixant officiellement les frais scolaires  ou minerval.

Christian Kika

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