Les habitants de la ville d’Uvira n’observent pas les mesures contre le coronavirus. Ce constat est fait hier mercredi, 05 août par un reporter du journal Le Souverain Libre.
Les cache nez sont portés sur le menton ou enroulés au cou sur les communes Kalundu et Mulongwe plein centre ville.
Les policiers n’inquiètent pas les gros cortèges funèbres qui se dirigent bruyamment vers le cimetière de Birere situé les avenues Shishi, Kilibula dans le quartier qui porte le même nom et le cimetière de Kakombe.
Des seaux robinets, lave mains, ne sont pas visibles dans différents bureaux de l’Etat.
Les rares réservoirs qui sont dans ces bâtiments administratifs, sont pleins de vide, et aucune goutte d’eau n’y coule.
Les salles des fêtes sont opérationnelles et bouillonnent sans inquiétudes.
Le commandant urbain de la Police nationale congolaise, Pnc Uvira, Gilbert Serushago, insiste pourtant sur la nécessité de porter obligatoirement les cache-nez.
Et c’est à travers des multiples communiqués repris en boucle sur les antennes des radios dans la ville d’Uvira. L’officier semble crier dans le désert.
Uvira ne semble pas une entité territoriale décentralisée de la province du Sud-Kivu sous le mandat du gouverneur Théo Ngwabidje.
Pour rappel, Uvira est la deuxième ville la plus touchée par la pandémie de covid-19 au Sud-Kivu. Plus de 65 cas sont déjà enregistrés dans cette partie.
Christian Kika
