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Trois jours après les manifestations qui ont eu lieu au niveau du pont Kalimabenge, personne n’a pu identifier les commanditaires de cette barricade qui a paralysée pendant trois bonnes heures, la circulation des personnes et autres engins roulant sur la nationale numéro 5 à Uvira.

Jusqu’à présent, l’initiateur de cette manifestation n’est pas bien identifié par les services de sécurité ni cité par des manifestants.

Quelques protestataires renseignent ne pas connaître d’où est venue la décision d’interdire l’initiative des patrouilleurs alors que c’était parmi des pratiques qui réduisaient la recrudescence de l’insécurité dans la ville d’Uvira.

La route nationale numéro cinq était barricadée dans la matinée ce lundi 21 juin à Uvira.  Quelques habitants en colère manifestent pour soutenir des jeunes veilleurs nocturnes communément appelés « balala Rondo ».

Tôt le matin et dans l’avant-midi de lundi, la circulation routière dans l’axe Kalimabenge-Kalundu était timide. Des manifestants ont barricadé la route pendant deux heures, soit de 5 heures à 8 heures.

Ils ont posé des pierres, des troncs d’arbres et autres objets devant empêcher le passage des personnes et la circulation de tout autre engin roulant.

C’était au niveau du pont Kalimabenge situé dans la cité d’Uvira près du tronçon routier dit ‘’balabala ya mwami’’ au sud de la ville. La manifestation aurait également pour objectif d’inciter les autorités à prendre en charge la sécurité des personnes et leurs biens.

Dans leurs revendications,  les manifestants disent protester contre une quelconque mesure interdisant aux jeunes d’assurer la sécurité de leurs quartiers à travers  ce qu’ils appellent ‘’balala rondo’’ ou des patrouilleurs nocturnes.

Pour ces jeunes épris de paix, de sécurité et de justice, leurs actions avaient déjà réduit sensiblement le nombre de cas de meurtre et d’attaques ciblées dans la ville d’Uvira.

Au sein de la police nationale basée à Uvira, on pense plutôt à une simple manipulation.

Cependant, cela fait quelques semaines que des personnes ne sont ni tirées à bout portant ni attaquées le jour et la nuit chez elles. « Une situation que d’aucuns saluent », à en croire les membres du club de lecture basés à Uvira.

Est-ce un aveu d’impuissance dans le chef des services habilités, le fait d’interdire aux jeunes d’assurer leur propre sécurité ? Dossier à suivre…

Christian Kika

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