Le tronçon routier allant du Quartier Latin au Cimetière de Ruzizi est dans un état de dégradation très avancé. Les accidents de circulation deviennent récurrents sur ce chemin qui mène aux dernières demeures. Les familles, amis et connaissances en deuil se voient obligés de transporter les cercueils des êtres qui leur étaient chers, sur la tête ou les épaules.
Le président urbain de la société civile de Bukavu, Jackson Kalimba, confirme que le tronçon routier Quartier Latin – Cimetière de Ruzizi devient un dur chemin de la croix pour les usagers. « Je multiplie des plaidoyers auprès des autorités compétentes pour que ce tronçon soit aménagé dans les meilleurs délais. Si cela traine, la population va se prendre en charge et entreprendre d’elle-même les travaux de cette route qui mène aux dernières demeures des êtres chers », avertit Jackson Kalimba.
D’après lui, le bureau urbain de la société civile insiste, depuis le 28 décembre 2020 sur la réhabilitation de la route Quartier Latin – Cimetière de Ruzizi. A cette époque du maire de Bukavu, Meschack Bilubi, actuellement suspendu, le programme de développement urbain, PDU, financé par la Banque Mondiale, aurait même déboursé un certain montant pour commencer les travaux sur cet axe routier. Aucun signe de réhabilitation n’a été visible jusqu’aujourd’hui.
Loïc Mambo