Roger Lumbala Wa Tshitenga a été arrêté dans les rues de Paris en France. Par la même occasion, il a été incarcéré. Connu pour sa cruauté dans la partie Est de la RD Congo comme partisan du cannibalisme, Roger Lumbala était recherché par l’Office Central chargé de la lutte en rapport avec les crimes contre l’humanité.
Il lui est reproché la participation à un groupe insurrectionnel formé en vue de la préparation des crimes contre l’humanité. Dans ce cas, il aurait été complice des mêmes crimes.
C’est ce qu’indique d’ailleurs le rapport de la mission internationale de recherche sur les crimes commis en violation du droit international contre le peuple Pygmée à l’Est de la RDC.
D’après le Rapport du Projet Mapping qui date d’août 2010, cet acteur politico-militaire est cité dans les violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire. Celles-ci ont été commises entre mars 1993 et juin 2003 sur le territoire Congolais.
Le rapport conclutque « la grande majorité des 617 incidents recensés pourraient constituer des crimes internationaux, s’ils font l’objet d’enquêtes et poursuites judiciaires complètes.
Il s’agit de crimes de guerre commis pendant les conflits armés, internes ou internationaux, de crimes contre l’humanité commis dans le cadre d’une attaque généralisée ou systématique contre une population civile, ou dans des nombreux cas, qu’il s’agisse des deux ».
Agé de 62 ans, ancien dirigeant du parti politique dénommé ‘’Rassemblement Congolais pour la Démocratie National’’ RCDN, Lumbala est un ancien chef rebelle Congolais qui a œuvré sur le sol congolais entre 1990 et 2000.
Il est soupçonné par les Nations Unies d’avoir orchestré des massacres de civils, des viols, la férocité, le pillage et la torture pendant les années 2000 et 2003 à l’Est de la RD Congo. Les provinces de l’Ituri et du Haut Uélé ont été singulièrement concernées.
Claudine Lumvi.
