Les habitants de Mwenga souhaitent voir vite sanctionnés les auteurs des massacres de Kasika et de ceux qui ont enterré des femmes vivantes à Mwenga Centre.
Les auteurs des crimes dénoncés dans le rapport mapping doivent être punis et les victimes indemnisées. C’est ce qui ressort de la rencontre organisée par la clinique mobile locale de la Fondation Panzi, à Mwenga.
Une façon de clôturer de manière remarquable les 16 jours d’activisme contre les violences faites à la femme et à la jeune fille. Il s’agit d’oranger le monde, de financer, d’intervenir et de prévenir les violences sexuelles et basées sur le genre.
Et cela, en restant tous unis pour mettre fin aux violences à l’égard des femmes, d’ici à 2030.
Janvier Keita, responsable de la clinique juridique, a ensuite expliqué le contenu du rapport du projet mapping. Ce rapport des Nations unies concerne les crimes et les atrocités commis de 1993 et 2003 en RDC.
Maître Janvier Keita a expliqué le thème mondial de cette campagne de 16 jours d’activisme pour cette année 2020. Les participants ont formulé des recommandations et ont pris des engagements. ‘’Les violences contre les femmes doivent cesser’’.
Les habitants du territoire de Mwenga n’oublieront jamais entre autres les massacres de Kasika et l’enterrement des femmes vivantes à Mwenga Centre.
C’est dans la salle polyvalente de la chefferie de Basile à Mwenga Centre que cette rencontre a eu lieu hier jeudi 10 décembre.
Egide Kitumaini