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Les groupes armés et les braconniers menacent la faune et la flore. L’exploitation illégale détruit constamment les principales forêts. Environ 90% de ménages utilisent le bois de chauffe. Le gouvernement envisage de réduire la pression humaine sur la terre du Sud-Kivu qui est fragile et précieuse.

La journée mondiale de l’environnement est célébrée, ce vendredi 5 juin 2020, sous le thème de la biodiversité. Le gouverneur honoraire du Sud-Kivu, Claude Nyamugabo , dénonce la déforestation, la culture sur brûlis, la persistance du braconnage, l’occupation des aires protégées par des groupes armés, l’introduction des espèces exotiques envahissantes et l’exploitation minière artisanale. « Tous qui défavorisent le développement de l’environnement dans la province. Les groupes armés et les braconniers menacent la faune et la flore. L’exploitation illégale détruit constamment les principales forêts qui constituent environ 47% de la réserve planétaire», martèle-il, préoccupé. Le ministre provincial de l’environnement fait observer environ 90% de ménages au Sud Kivu utilisent le bois de chauffe pour leurs besoins domestiques. Selon lui, le gouvernement envisage de réduire la pression humaine parce que notre terre est à la fois fragile et précieuse.

Depuis la nuit des temps, la planète Terre évolue et donne naissance à des écosystèmes complexes et équilibrés que seuls les dangers venant de l’espace peuvent perturber. La croissance démographique et le développement des activités humaines sont venus cependant perturber ces équilibres fragiles. Selon l’ingénieur Moise Bisimwa Kwigomba, l’épuisement des ressources naturelles, l’accroissement permanent de la demande énergétique et la colonisation des espaces et des territoires impliquent des bouleversements augmentent ou accélèrent aujourd’hui l’effet de serre et le changement climatique. « La sauvegarde de la biodiversité demeure la réponse aux principaux défis auxquels l’humanité fait face. Elle est à la base du bien-être humain présent et futur et son déclin rapide menace aussi bien la nature que les hommes », affirme cet ingénieur congolais œuvrant à Bujumbura au Burundi.

Alors que la pandémie de coronavirus frappe le monde entier, la journée internationale de l’environnement offre l’opportunité de rappeler que seule une démarche transversale et ambitieuse peut permettre de construire un avenir plus meilleur du point de vue écologique.

Egide Kitumaini

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