La journée mondiale de l’environnement interpelle les habitants de la province du Sud-Kivu. Les scouts effectuent des bonnes actions. Ils reboisent le camp des réfugiés de Lusenda dans le territoire de Fizi. Des nuées de criquets en Afrique de l’Est et la pandémie mondiale de la covid 19 démontrent l’interdépendance des êtres humains et des leurs biotopes ou milieux de vie.
La date du 5 juin est consacrée à la promotion de la sensibilisation et de l’action en faveur de l’environnement à l’échelle planétaire. « La biodiversité » est le thème de la journée mondiale de l’environnement interpelle particulièrement les filles et fils du Sud Kivu. Très convoitée, le Sud-Kivu constitue une zone de méga biodiversité à travers ses réserves notamment le parc de Kahuzi-Biega et Itombwe. La RDC compte d’ailleurs parmi les pays les plus riches d’Afrique hébergeant plus de dix mille espèces endogènes en termes des ressources naturelles renouvelables que non renouvelables. Malgré cette abondance, le pays reste paradoxalement pauvre.
Les scouts du Sud Kivu profitent de la célébration de cette journée mondiale de l’environnement pour inciter les habitants de la province à réfléchir sur leur mode de consommation, les entreprises à développer des modèles plus écologiques, les agriculteurs et les fabricants à produire de manière plus durable, les gouvernements à sauvegarder les espaces sauvages, les éducateurs à enseigner les élèves à vivre en harmonie avec la Terre et les jeunes à devenir les fervents gardiens d’un avenir vert. « Nous sommes tous concernés » s’écrie le commissaire à la communication au sein de l’Association des Scouts du Sud-Kivu, Parfait Mupenge. Il faut observer que des millions de jeunes scouts célèbrent en ligne, cette année, la journée mondiale de l’environnement dans la région africaine des grands lacs sur toute la planète Terre. Ces jeunes patriotes, disciples de Robert Baden Powell, plus concrets, reboisent le camp des réfugiés situé à Lusenda dans le territoire de Fizi.
Des gros feux de brousses deviennent périodiques aux Brésil, Etats unis et Australie. Des nuées de criquets envahissent quelques pays de l’Afrique de l’Est. Ces événements et la pandémie de la covid 19 démontrent l’interdépendance des êtres humains et des réseaux de vie dans lesquels ils vivent. « La nature nous envoie un message qu’il faut protéger la biodiversité», se plaint l’acteur de la société civile environnementale au Sud Kivu, Josué Aruna, énervé.
Egide Kitumaini