Sud-Kivu : Les militants de l’UNC réclament la libération de Vital Kamerhe

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9 heures 30 minutes, une cinquantaine de militantes et militants de l’UNC forment des groupuscules dans la cour du bureau provincial de leur parti sur l’avenue Hippodrome. L’air fâché et confondus, certains invectivent et d’autres murmurent. « Nous sommes les faiseurs des rois et des présidents. Nous venons d’être payés en monnaie de singe », invectivent ou chuchotent-ils.

Une jeep Land Cruiser blanche de la police stationne à l’entrée de l’avenue Hippodrome. Quelques agents de l’ordre sont en faction. Des cendres des pneus,  brûlés dans la soirée d’hier mercredi 8 avril, noircissent l’avenue Lumumba au niveau de la Place Mulamba.

Vers 11 heures, les militantes et militants de l’UNC ne sont plus dans la cour de leur siège provincial. Ils se sont confinés dans le bureau.Les voisins racontent avoir vu les membres de ce parti venir en masse de toutes parts. La police les a dispersés. Elle a tiré trois ou quatre balles en l’air et dégoupillé une ou deux grenades lacrymogènes. Les agents de l’ordre sont plus nombreux.

Les cadres de l’UNC ne décrochent pas leur téléphone pour une explication ou un point de vue. Le directeur de cabinet de cabinet du président de la république et président du parti Union pour la nation congolaise, UNC, Vital Kamerhe, Félix Tshisekedi Vital Kamerhe, a été placé, hier mercredi 8 avril, sous mandat d’arrêt provisoire par le procureur à l’issue d’une longue audition.

 

Dieudonné Malekera

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