Les défilés, marches et manifestations dans la rue ne marquent pas, cette 2020 au Sud-Kivu, la célébration de la journée internationale de la femme. Des nouvelles stratégies doivent être montées et des nouveaux plaidoyers menés pour que la femme jouisse réellement de ses droits en Rd Congo. Ces constats et résolutions constituent les réponses à la table ronde que l’Association des femmes des médias, AFEM, vient d’organiser sous un thème interrogateur : « Comment les citoyens et citoyennes, leaders d’opinion, comptent-ils se lever pour défendre les droits des femmes ? »
Le ministre provincial du genre, Cosmos Bishisha, affirme que le gouvernement réfléchit sur les mécanismes d’application de son arsenal juridique qui est, du reste, le fruit du travail du législateur congolais. La députée provinciale, Félicitée Kabona Naweza, réplique que les décideurs ne se sont pas encore approprié cette notion de parité. « La femme doit fournir beaucoup d’efforts pour que l’article 14 de la constitution soit respecté. Elle doit prouver sa compétence partout où elle se trouve ou se retrouve », martèle cette parlementaire.
L’article 14 de la constitution dispose « La femme a droit à une représentation équitable au sein des institutions nationales, provinciales et locales »
L’Afem a tenu sa table ronde, le samedi 7 mars 2020, à Internews sur avenue Mbaki dans la commune d’Ibanda.
Joëlle Bufole