Certains agents qui réalisaient des actions vis-à-vis de la riposte à la maladie à virus Ebola dans la province du Sud-Kivu revendiquent 4 mois de salaire impayés.
C’est à travers une marche pacifique organisée ce vendredi 24 janvier 2020. Le gros de leur mécontentement a été exprimé sur des calicots et banderoles. Un message qui démontre comment le salaire est un droit et non une faveur.
A l’absence du gouverneur et de ses collaborateurs qui pouvaient recevoir ce mémorandum, on pouvait relire également sur leurs drapelets : « Stop au détournement des salaires des prestataires dans la lutte contre la maladie à virus Ebola ».
Ces revendications constituent également une belle occasion pour ces compatriotes de pouvoir montrer au gouverneur de province qu’il est médiateur ou la personne intermédiaire.
Lui qui est supposé à devoir jouer un grand rôle dans ce conflit à travers son slogan chéri de « Gouverner autrement », indique le représentant des ayants droit.
Pour eux, l’autre façon de gouverner c’est lutter contre le détournement des salaires des agents par des structures, Ongs et agences qui ont promis à travers un contrat, de payer ces contribuables.
Joël Omari, vice-président de la communication des risques et engagements communautaires au sein de la sous-coordination de la riposte à Bukavu et Mwenga, indique qu’environ six cents personnes, entre autres des femmes, des hommes et des jeunes n’ont jusque-là, pas perçu leur salaire. Ce, depuis le mois d’Août dernier.
Depuis le 15 Août, ces personnes se sont battues afin de booster hors d’état de nuire cette maladie. Aujourd’hui, la RDC tend à déclarer la fin de l’épidémie sur l’ensemble du territoire nationale.
Omari rassure en outre qu’ils vont continuer à lutter pour recouvrer cet argent. Selon lui, des moyens pacifiques sont parmi les outils de revendication. Parmi leurs créanciers figurerait la DPS, l’OMS, l’Unicef et l’OIM.
- Joëlle Bufole
- George Kitoka