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Le nouveau ministre de l’environnement, Claude Nyamugabo, visite le quartier général du Parc national de Kahuzi Biega. Il promet améliorer les salaires des éco-gardes et la paix aux peuples autochtones pygmées, rappelant être un député national élu dans la circonscription de Kabare qui abrite cette aire protégée.

Le ministre de l’environnement et développement durable, Claude Nyamugabo, visite, le 9 octobre, Tshivanga, le quartier général  du Parc National de Kahuzi Biega (Pnkb), situé dans le territoire de Kabare. Les agents de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (Iccn) et les peuples autochtones pygmées lui réservent un accueil attentiste.

Les agents de l’Iccn décrivent leurs conditions de travail et évoquent leurs salaires, des rémunérations qui ne permettent de répondre à leurs besoins. Pis encore, les nouvelles recrues ne perçoivent rien de la part du gouvernement. Claude Nyamugabo promet de bousculer l’administration afin que ces agents aient des salaires plus acceptables.

Le ministre de l’environnement et du développement durable échangent avec les représentants des peuples autochtones que les échauffourées qui les opposent avec les éco-gardes du parc. Ces Pygmées lui remettent en mains propres leur mémorandum où ils réclament l’application des accords conclus récemment à Bukavu et reprenant les engagements de l’Iccn vis-à-vis de ces vulnérables minoritaires. Ces conventions portent entre autres sur  l’octroi des terres en dehors du parc aux pygmées, la scolarisation des enfants des pygmées, la construction d’un centre de santé et l’intégration des pygmées parmi les éco-gardes qui travaillent au compte de l’Iccn.

«La déclaration de Bukavu entre les peuples autochtones,  l’Iccn et les députés est importante.  L’Iccn, donc le gouvernement, s’est engagé à  créer des conditions pour que les peuples autochtones qui quittent le parc soient réinstallés ailleurs. Nous devons  trouver quelques hectares pour ce faire. Nous devons veiller aussi à la scolarisation des enfants des pygmées et à l’octroi de travail à beaucoup d’entre eux. Les peuples autochtones ont décidé de respecter ce qui a été signé et convenu», se réjouit Nyamugabo.

Le ministre s’engage à déclare tout faire pour que la paix continue à demeurer dans cette partie de la province du Sud-Kivu.  « J’avais contacté l’Iccn pour porter haut la voix de mes électeurs. Aujourd’hui je suis ministre à plus forte raison je ferai tout pour que les accords signés soient respectés », jure ce député national élu de la circonscription de Kabare.

 

Georges-Ulysse Kitoka

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