La station de l’Iita / Kalambo utilise des jeunes issus des universités de Bukavu et les technologies scientifiques de pointe pour améliorer les variétés agricoles. Les nouvelles autorités provinciales peuvent compter sur cette institution pour redonner la vocation agropastorale au Sud-Kivu.
Le directeur pays de la Rd Congo, Christoph Carret visite, le 8 août, le site de l’Institut international d’agriculture tropicale (Iita) à Kalambo, une localité située à une vingtaine de kilomètres au nord de la ville de Bukavu dans le territoire de Kabare. Son partenaire Projet intégré de croissance agricole dans les grands lacs (Picagl) travaille avec l’Iita qui contribue à l’amélioration du sort de l’agriculteur.
Christoph Carret déclare être étonné et impressionné par le travail sur le terrain de Picagel et de son partenaire Iita . « A quelques kilomètres du chef-lieu de la province, ce centre de recherche permet d’améliorer l’agriculture et utilise les chercheurs issus des universités Bukavu qui sont bons et jeunes. Ceux-ci recourent aux toutes les dernières techniques scientifiques qui améliorent les variétés agricoles .J’espère qu’ils iront loin avec le leadership de nouvelles autorités provinciales », explique-t-il.
Le projet Picagel a pour mission d’accroitre la productivité agricole et la commercialisation dans les zone ciblées en RDC, améliorer l’intégration régionale dans le secteur agricole et de fournir une réponse immédiate et efficace en cas de crise ou d’urgence déclarée. Il est exécuté dans les 2 provinces du Sud-Kivu et du Tanganyika au sein du corridor Bukavu –Uvira-Kalemie.
L’Iita œuvre par contre, selon les dires de son directeur général, Emmanuel Sanginga, à la promotion de l’agriculture pour diminuer le chômage des jeunes. Il œuvre dans plus de 34 pays Africains, dont la Rd Congo.
Rachel Fadhili