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« …Je serai toujours admirative de sa capacité à prendre de risques et de s’exposer…». Cet énoncé est tiré du message qu’a donné Charlotte Maisin, une des amies à Solange Lusiku, à l’occasion de la célébration du 40ème  jour après sa disparition.

Quarante jours après le décès de Solange, Charlotte Maisin continue toujours à pleurer, mais de manière brave : « moi je ne peux pas m’arrêter de pleurer, je continuerai toujours à avoir des moments de tristesse de savoir que maman Solsol n’est plus là. C’était une amie et elle me manque énormément », dit-elle avec regret.

En ce qui concerne la poursuite de la lutte que menait Solange, Charlotte se console et espère de pouvoir continuer à être un support plus technique pour le souverain libre. « En premier lieu, ici, à Bruxelles en Belgique, je vais continuer à relayer et à écrire sur le combat de Solange. C’est la liberté de la presse, l’indépendance éditoriale ainsi que la promotion de la paix, de la démocratie et de la femme », indique-t-elle courageusement.

La professeure à l’Institut des Hautes Etudes des Communications Sociales espère aussi de pouvoir être un grand appui aux multiples sollicitations que le journal souhaiterait mettre en place afin de pérenniser les activités et les actions du Souverain libre dans la province du Sud Kivu, en RDC.

Charlotte regrette que c’est un énorme manque-à-gagner du fait que, du vivant de Solange, elle avait des échanges pratiques avec des étudiants de l’Institut des Hautes Etudes des Communications Sociales, Ihecs.

« Ce qui est vrai est que Solange était pour nous, un partenaire très important » et de poursuivre sans se vanter qu’elle est très heureuse aujourd’hui de la présence de quatre journalistes du journal le souverain libre à l’Ihecs pour une formation et qui devrons relayer la lutte de celle qu’on appelait affectueusement Solsol le Jour.

Elle déclare que Solange l’avait toujours impressionné, parce qu’elle était capable d’entretenir des relations avec tout le monde. Charlotte Maisin de rajouter : « Solange, était capable d’entrer en contact avec toute catégorie de personne, c’est-à-dire, que ça soit un président en France ou une personne qui vient d’un milieu rural au Sud Kivu, elle savait le faire sans arrogance. Je suis en train de voir que les personnes qu’elle a pu recruter au Souverain libre seront capables de poursuivre son combat », se rassure la très brave enseignante

Maisin transmet un message à l’occasion de la célébration des 40 jours après la disparition de Solange : « un message seulement ? » demande-t-elle avec un sourire aux lèvres.

Le message est qu’elle sera toujours admirative du combat qu’a mené Nsimire entant que femme, de sa capacité à s’exposer, à prendre des risques et à parler publiquement sans peur ni crainte de qui que ce soit. Charlotte espère à son petit niveau, de pouvoir suivre son exemple.

Signalons que c’est hier mercredi 21 novembre que l’Editrice du journal le Souverain a totalisé 40 jours après son départ pour l’éternité. Une cérémonie d’hommage en sa mémoire a été organisée sur sa tombe à Madaka dans le territoire de Walungu.

Egalement, une messe d’action de grâce a eue lieu à la paroisse Saint Pierre Claver de Nguba situé sur avenue PE Lumumba dans la ville de Bukavu. « Solange vivra à jamais dans les cœurs des vivants ! », se consolent les personnes qui l’ont connue.

  • Georges Ulysse Kitoka
  • Egide Kitumaini

 

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