C’est de l’ordre de l’événement ! Pour une fois, les partis de l’opposition ont pu marcher pacifiquement, dans la ville de Bukavu.
Les partis politiques de l’opposition ont prié, dans le calme, la Commission électorale nationale indépendante, Ceni, de prendre bravement la décision d’abandonner la machine à voter pour organiser des élections transparentes, afin d’être à même d’arriver à obtenir enfin une alternance paisible dans ce pays.
C’est la plus grande réclamation contenue dans le mémorandum que ces formations politiques ont déposé à l’antenne provinciale de la Ceni, au terme d’une marche pacifique organisée ce vendredi 26 octobre 2018 dans la ville de Bukavu pour rejeter la machine à voter.
Ces partis politiques ont rappelé qu’il est un fait que la machine à voter se trouve contestée par l’ensemble de la population, car elle risque bien de constituer une source de conflits après les scrutins. En effet, elle retient que la machine à voter n’est mentionnée ni dans la constitution, encore moins dans la loi électorale.
Pour les membres de ces partis, cette machine n’est pas seulement une imprimante, mais un ordinateur avec carte mémoire capable de transférer les résultats des votes à distance, et de manière automatique.
Même si, à cette occasion, les opposants n’ont pas pu traîner derrière eux d’énormes foules, comme il en était le cas par le passé, à ce niveau de leur lutte, elle remercie tous ceux qui les ont accompagnés.
Soulignons que cette marche des opposants de la ville de Bukavu est partie du rond-point Major Vangu, en passant par Nyawera pour chuter à quelques cent mètres du bureau de la Ceni, où une délégation de dix personnes avait été formée pour aller déposer le mémorandum.
Ladite manifestation était accompagnée par la Police nationale congolaise, Pnc, et aucun incident n’a été signalé.
Claudine Kitumaini