Le Président du Centre africain de paix et gouvernance (CAPG) exprime son soutien au projet « Jeunesse sentinelle vigilante » qui vient de voir le jour dans la province du Sud-Kivu, RDCongo. Initié par une plateforme des organisations des jeunes, ce projet vise l’implication responsable des jeunes dans la gestion du pays à travers un vote utile. D’après Bienvenue Karhakubwa, c’est une initiative noble qui rencontre la lutte entamée par le CAPG pour le rajeunissement de la classe politique à travers les élections en cours de préparation en RDC.
« Je salue leur initiative que je trouve louable car nous sommes en train d’encourager le rajeunissement et le renouvellement de la classe politique. Cette activité vise l’éveille de conscience et mobilise les jeunes à pouvoir voter d’une manière qu’ils soient responsables et poursuivre un idéal pour le renouvellement du Congo », félicite Bienvenu Karhakubwa, président du CAPG.
A l’en croire, ce projet entend toucher l’intellectuel congolais à relever le défi ; une des raisons d’être appuyé.
« C’est une sorte d’appropriation. Et nous soulignons que la crise congolaise est une crise d’ombre. Le Congo a un grand nombre des intellectuels, des professeurs de chercheurs, … qui peuvent promouvoir une gestion responsable de la chose publique. Nous allons pouvoir les appuyer techniquement et d’ailleurs, nous les appuyons déjà parce que nous avons été le premier orateur dans les genres d’activités qu’ils ont organisées et nous sommes en train de les accompagner », rassure-t-il.
À l’instar de la campagne Cap vers les élections qui vise à hisser les jeunes et les femmes compétents aux postes de prise des décisions à travers les élections, Karhakubwa, souligne que son organisation est reste disposée à travailler avec les jeunes pour relever les défis.
« Ensemble nous pourrons travailler pour que notre société élève des jeunes, des femmes et des personnes nouvelles qui soient compétentes, qui soient en moralité responsable mais également qui soient honorables. Nous allons les accompagner pour autant que nous le pourrons. Nous allons voir dans la mesure du possible comment par ce concourt de circonstance on peut avoir des dirigeants qui soient à la hauteur de relever les défis parce que on peut avoir un idéal et l’idéal pour lequel même la jeunesse doit mourir », soutient-il.
Ces initiatives, poursuit-il, ouvrent la voie aux jeunes de se désolidariser des antivaleurs pour la reconstruction solide de la nation.
« Ça permet aux jeunes, plutôt de joindre les groupes armés ou être dans la rue en train de détruire, de se retrouver en train de réfléchir sur comment gérer la nation parce que, très souvent, on ne prépare pas la jeunesse comme ça. On la prépare plutôt à faire une politique de couloir qui n’est pas une bonne chose, ou on l’entraine très souvent vers la violence. Mais nous, nous voyons cette autre approche ici dans laquelle nous sommes très longtemps, d’amener la jeunesse à comprendre que c’est elle plutôt qui doit partir pour gérer la chose publique pour qu’il y ait rupture avec ces anciennes antivaleurs qui, quelques peu, ont été légalisés », a dit le président du CAPG, citant la corruption comme l’une des antivaleurs dans notre pays.
En rappel, Jeunesse sentinelle vigilante a été lancé en République démocratique du Congo, samedi 15 septembre à partir de la ville de Bukavu dans la province du Sud-Kivu.
source: http://jambordc.info/