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tés physiques pratiquées dans l’eau : plongée, nage synchronisée, plongeon,
etc. Discipline olympique depuis
1896 pour les hommes et 1912
pour les femmes, la natation demeure
un sport accessible à tous.
Selon les spécialistes, l’un des
premiers avantages de la natation
est certainement l’absence d’impacts
sur les articulations et sur le
dos, ce qui fait que ce sport peut
être adopté à tous âges. Au titre
des avantages qu’elle présente,
des études ont démontré que la
pratique d’une activité aquatique
apaise les douleurs liées à l’arthrite
et à l’arthrose tout en renforçant
les articulations. La natation
permet par ailleurs de préserver,
voire d’améliorer, la santé des os
chez les femmes en pré ménopause
ou en ménopause. En pratiquant
ce type de sport, les personnes en
bonne forme physique se prémuniront
contre d’éventuelles douleurs
aux articulations. De l’avis du
chercheur américain Lavoie, l’effet
d’apesanteur ressenti lorsqu’une
personne est immergée dans l’eau
permet de travailler l’ensemble
des muscles tout en douceur. La
flottabilité du corps étant de 80%,
des mouvements difficiles à réaliser
au sol peuvent être facilement
exécutés dans l’eau. De plus, une
charge supplémentaire de poids
n’est pas nécessaire puisque le milieu
aquatique offre lui-même une
résistance. Des hommes qui, huit
semaines durant, se sont entraînés
selon un programme de natation
ont augmenté de 23,8% leur
masse musculaire aux triceps. Une
pratique régulière de la natation
permet de tonifier les muscles des
bras, des jambes et du tronc.
Une discipline pour la formation
de plongeur
André Burafiki, le tout premier
président de cette structure, a
fait savoir au cours d’une interview
nous accordée lundi 9 juillet
dernier que c’est une honte pour
le Sud-Kivu d’avoir à recourir à
l’étranger pour trouver des experts
plongeurs alors qu’il est entouré
de lacs et de grandes rivières. Il
revient sur les raisons de coordonner
la pratique de ce sport au Sud-
Kivu. Pour illustrer l’importance
d’ainsi s’organiser, il est revenu
notamment, à notre intention,
sur ce qui avait motivé la détermination
nouvelle à organiser, au
Sud-Kivu, l’organisation d’entraînements
à la natation, étant donnée
son importance. Notant, par
exemple, « (…) que le Sud-Kivu a
vécu beaucoup de cas de naufrage.
(…) Le cas le plus récent est celui
de la disparition de Mme Furaha
avec sa voiture, et qui a fait toute
une semaine dans le lac sans trouver
plongeurs. Il a fallu que la
province fasse recours à l’étranger
pour trouver des experts plongeurs
pour repêcher son corps et
sa voiture, raison par laquelle nous
avons songé à identifier toutes les
personnes qui ont des aptitudes et
des expériences dans la natation
afin qu’on puisse les exercer et
les soumettre à plusieurs entraînements.
Ce n’est qu’après qu’on
pourra passer à une étape de formation
sous-marine. La Ligue de
natation formera des sous-marins
qui seront permanents dans la province
du Sud-Kivu afin d’être prêts
à intervenir lorsqu’un cas de naufrage
se déclare. » Mais bien évidemment,
il y a une autre raison,
celle de « promouvoir la natation
en tant que discipline sportive, à
l’instar d’autres disciplines déjà
existantes. »

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