Les jeunes de Bunyakiri dénoncent le manque d’occupation lucrative de suite à l’impraticabilité de la route.
Ils viennent de l’exprimer ce mercredi 17 décembre 2025 à un correspondant du journal Le Souverain Libre basé à Bunyakiri.
L’oisiveté des jeunes s’accentue dans plusieurs centres de Bunyakiri à la suite de la fermeture de la route nationale numéro 3 RN3, axe Miti–Hombo, au niveau de Bulambika.
Selon les mêmes sources, plus de vingt jeunes tiraient leurs revenus des activités de transbordement à Chakuba, sur la RN3 Miti–Hombo, coupée depuis plus de sept ans. Ces activités ont cessé depuis environ un mois, après la fermeture complète de cet axe routier.
La société civile locale indique que le trafic des motos et l’acheminement des marchandises en provenance de Bukavu vers Bunyakiri ont fortement diminué depuis cette fermeture. Cela entraîne une perte de revenus pour les jeunes concernés.
Un responsable de la société civile alerte sur des conséquences sociales observées dans le milieu, notamment des cas de vols répétés et des bagarres.
Selon des témoignages recueillis sur place, des jeunes qui exerçaient les activités de transbordement dénoncent une perte totale de leurs moyens de subsistance à la suite de l’interruption du trafic sur la RN3.
La société civile appelle les autorités compétentes à intervenir afin de rétablir la circulation sur cet axe ou à mettre en place des mesures alternatives en faveur des populations affectées.
Amos Wetekayi depuis Bunyakiri
