L’instauration d’un système d’assistance juridique devrait faciliter les poursuites judiciaires dans les cas de corruption en province du Sud-Kivu.
C’est surtout en veillant sur les mécanismes de suivi.
Cet appel du point focal de l’association sans but lucratif, Amka Pascal Mutamya a été lancé ce mardi 9 décembre à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre la corruption.
Selon lui, les auteurs de la corruption doivent être punis conformément à la loi et ne devraient pas bénéficier d’immunités.
Cela passe par « des mesures sur la transparence et l’obligation de rendre compte tout en mettant en avant les sanctions contre les auteurs de la corruption », renchérit Pascal Mutamya.
Les Nations Unies lancent une nouvelle Convention mondiale contre la corruption le 9 décembre, décrétée désormais Journée internationale de lutte contre la corruption.
L’occasion est donnée de nouvelles normes. La réussite d’un tel programme nécessite une volonté politique ainsi qu’un engagement à faire le suivi de la mise en œuvre.
Des perspectives et le processus qui garantissent l’efficacité de sa mise en œuvre contre la corruption font l’objet de la sensibilisation de plusieurs pays du monde.
L’expérience des autres conventions anti-corruption, y compris celles de l’OCDE, du Conseil de l’Europe, et de l’Organisation des États américains, a clairement démontré que les procédures de mise en œuvre étaient essentielles pour s’assurer que les promesses diplomatiques se transforment en une action gouvernementale efficace contre la corruption.
Patrick Cishibanji