L’Accord de paix entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda a, finalement, été signé le jeudi 4 décembre 2025 par les présidents Félix Tshisekedi de la RDC et Paul Kagame du Rwanda.
La signature est intervenue en présence de quelques chefs d’Etat africains témoins des négociations et de l’événement qui s’est déroulé sous le patronage de Ronald Trump, le président américain.
Après le rappel de l’impératif d’instaurer la paix dans la région des Grands-lacs africains en général, et entre la RDC et le Rwanda, le président Trump a donné aux deux protagonistes l’occasion de se prononcer sur l’Accord.
Unanimes, les deux présidents se sont engagés à respecter les termes et l’esprit de l’Accord.
Les présidents de l’Angola, du Kenya, Burundi, ainsi que les autres pays participent, se sont également exprimés en émettant tous le vœu de voir une paix définitive s’instaurer entre la RDC et le Rwanda.
Le président burundais a paraphrasé la Bible en rappelant qu’il y a toujours un temps pour tout : le temps de la guerre, et celui de la paix.
Rappelons que l’Accord de paix ainsi signé est un tout englobant celui d’Intégration économique régionale déjà paraphé en plus des deux volets d’un autre tant attendu autre l’AFC-M23 et la République Démocratique du Congo.
Malgré la signature d’un Accord de paix déjà acquise, la réalité est tout autre au théâtre des affrontements entre les FARDC et ses alliés et les troupes de l’AFC-M23.
Les hostilités se poursuivent sur plusieurs fronts et des morts, destructions d’infrastructures privées et d’utilité publique ainsi que des déplacés ne font que s’accumuler.
En dehors d’une supposée bonne foi des signataires, aucune garantie de respect de l’Accord de Washington n’a été donnée.
Comme quoi, le défi d’instaurer une paix durable à l’Est de la RDC demeure demeure un défi à surmonter, malgré la signature intervenue.
Faustin MULIRI