Le Bureau de la Coordination Provinciale de la Nouvelle Société Civile Congolaise NSCC en sigle, au Sud-Kivu, exprime une profonde indignation face à la recrudescence alarmante des incidents sécuritaires qui ont plongé la population de la ville et du Territoire d’Uvira dans une psychose généralisée entre le 22 et le 24 novembre 2025. C’est dans un communiqué rendu publique hier lundi 24 novembre 2025.
« Cette flambée de violence cause des pertes en vies humaines et de nombreux blessés graves et rappelle le caractère sacré de la vie humaine stipulé par la Constitution de la RDC. » s’indigne le communiqué.
Mashimango Mafikiri Martin, coordonnateur de la société civile NDSCI Uvira indique que cette période critique à créer plusieurs incidents majeurs qui impliqués principalement des éléments armés que la société civile à répertoriés.
Le Samedi 22 novembre à Sange, des échanges de tirs entre des éléments des groupes Wazalendo du Commandant Kamama et de Ngoma Nzito, dus à une incompréhension, ont entraîné la mort de deux Wazalendos.
À la même date à Luvungi, des crépitements de balles aux origines inconnues ont causé un mort et cinq blessés.
L’incident le plus grave est survenu lors d’affrontements armés entre Wazalendo et Forces Armées de la RDC, nourris par des préjugés mutuels. Déclare la structure citoyenne.
L’incident a causé quatres morts dont un militaire FARDC, deux Wazalendos et un civil en plus de dix-sept blessés dont douze civils et cinq militaires.
L’escalade des tensions et les affrontements internes entre les groupes censés protéger la population mettent directement en péril la sécurité des citoyens
Face à cette situation sécuritaire critique, la NSCC Sud-Kivu fustige la passivité des autorités civiles et militaires et condamne fermement ces actes ignobles qui menacent la sécurité des citoyens et l’intégrité du territoire.
Cette structure citoyenne demande la mise en place d’enquêtes sérieuses et indépendantes pour identifier et sanctionner les responsables de ces violences conformément à la loi.
« Si les autorités compétentes n’assument pas leurs responsabilités, des actions citoyennes pacifiques seront envisagées pour défendre le droit fondamental de la population à la sécurité. » avertit le Bureau de la Coordination Provinciale de la Nouvelle Société Civile Congolaise.
Lamberte Wakenge