La Nouvelle Dynamique de la Société Civile du Sud-Kivu a lancé un vibrant appel en faveur de la protection des ressources naturelles dans les zones touchées par les conflits armés.
Cette structure renseigne que les conflits armés provoquent de graves atteintes à l’environnement. Ils occasionnent la déforestation massive, pollution des eaux, contamination des sols, destruction des écosystèmes et exploitation illégale des ressources naturelles. C’est contenu dans un message rendu public hier jeudi 6 novembre 2025.
Wilfried Habamungu, porte-parole provincial adjoint de la NDSCI précise que ces dégâts aggravent la vulnérabilité des populations locales. Or, elles sont déjà fragilisées par les déplacements et la rareté des biens essentiels.
« La paix durable ne peut être atteinte sans une protection efficace de notre environnement », ajout-il. Il insiste sur la nécessité de considérer les ressources naturelles, l’eau, les terres fertiles et les minerais comme des biens communs et non comme des instruments de guerre.
Il exhorte les autorités à intégrer la protection environnementale dans les stratégies de prévention des conflits. Il insiste aussi sur le fait d’assurer la sécurité des populations civiles. Leur survie dépend directement de l’accès à un environnement sain, rappelle-t-il.
Notre source invite également l’ensemble des acteurs politiques, société civile et la communauté internationale à unir leurs efforts pour bâtir un avenir fondé sur la paix et le respect de la planète.
Cette demande de la Nouvelle dynamique de la société civile a été faite à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de prévention de l’exploitation de l’environnement en temps de guerre.
La journée vise à attirer l’attention du monde entier sur les conséquences environnementales dramatiques des guerres et à encourager les autorités à adopter des politiques de prévention efficaces.
Gertrude Shabani