
Le conclave de deux jours tenu à Nairobi au Kenya par des forces politiques et sociales de la République démocratique du Congo vient d’aboutir à la création d’un regroupement politique.
Il est dénommé « Sauvons le Congo », SRDC en sigle. Il est placé sous la direction de Joseph Kabila, président honoraire de la République et initiateur du conclave.
D’après la déclaration finale de ce conclave publiée mercredi 15 octobre 2025, l’objectif est de mener des actions en vue de mettre fin à la « dictature » et restaurer l’autorité de l’Etat.
Au cours des assises, les participants ont dressé un diagnostic jugé « alarmant » du pays, dénonçant une « crise multiforme », due, selon eux, à des dérives politiques, économiques et sociales. Ils accusent le pouvoir en place de violer la Constitution, de restreindre l’espace démocratique et d’instrumentaliser la justice.
Ils affirment que « Sauvons la RDC » vise à « mettre fin à la tyrannie, restaurer la démocratie et favoriser la réconciliation nationale. »
Egalement, ils ont décidé d’engager une offensive diplomatique pour sensibiliser la communauté internationale sur la crise qui déchire la RDC et exige le retrait de toutes les troupes étrangères et des mercenaires du territoire congolais.
En réaction, Kinshasa qualifie de « non évènement » la sortie de cette nouvelle plateforme politique.
Pour Daniel Aselo, haut cadre du parti présidentiel, l’UDPS et ancien ministre de l’intérieur, Joseph Kabila n’a aucune leçon a donner sur la démocratie et la bonne gouvernance.
Les opposants qui ont pris part à ce conclave sont entre autres : Sept Kikuni, Augustin Matata Mponyo et Franck Diongo.
Héritier Bashige
