Sept années après : adieu Solange ! Vive Solange !
Samedi, le 13 Octobre 2018, Lundi, le 13 Octobre 2025 : c’est un clin d’œil à Solange Lusiku Nsimire, une vie qui s’en est allée, des vies qui en sont nées et s’en régalent. Oui, nous nous régalons d’avoir eu Solange Lusiku dans notre pays. Cela fait exactement 7 ans depuis que le Très-haut la rappela auprès de Lui. Mais elle demeure, à jamais, dans nos cœurs, dans la ligne éditoriale de notre travail en tant que journalistes du Souverain Libre.
Catholique convaincue et pratiquante, voici ses héritiers familiaux, professionnels et autres amis réunis en vue de commémorer la date de son retour auprès de son créateur.
Aujourd’hui, nous commémorons donc le retour d’une grande dame auprès du Créateur de la terre et du ciel, une journaliste hors-pair, une femme de culture avérée, une personne exceptionnelle qui restera à jamais encrée dans la mémoire de sa famille restreinte, élargie, la presse de la République démocratique du Congo et d’ailleurs ainsi que dans celle des amis et autres connaissances qu’elle fréquenta de son vivant.
Femme d’action, patriote émérite, militante des droits humains, éditrice et journaliste chevronnée, femme de ménage et mère responsable, Solange Lusiku n’avait plus rien à démontrer s’agissant de ses convictions et engagements dans le cadre de son combat permanent pour le genre, les droits de la femme, la paix, la démocratie, la liberté d’expression, bref le combat holistique pour le bien-être intégral de tout homme-au sens de l’être humain et de tout l’homme congolais.
Elle n’admettait pas que l’injustice de quelque forme qu’elle soit et contre qui que ce soit. Elle s’était toujours prise à qui conque foulait au pied la dignité des autres personnes humaines, quelques soit le rang social qu’il occupait et ne cessait de dire que Nous sommes tous pour une justice synonyme d’égalité entre citoyen et d’équité, une justice qui permet à chaque citoyen d’être entendu et rétablie dans ses droits par un appareil judiciaire impartial, efficace et indépendante.
S’agissant de la liberté d’expression-couplée avec elle de la presse, qui n’en est qu’une et forme avec elle un tout indissociable ; de son vivant, elle ne cessa de rappeler combien les vertus de concertation permanente, tolérance, vivre ensemble, débat contradictoire, dialogue, négociation, etc. constituent le socle de la démocratie et du progrès social.
Le Journal Le Souverain Libre, qui est l’une de ses fondations aux côtés de sa famille biologique restreinte, se joint à vous toutes et tous en vue de nous rappeler que le combat de notre championne ne fait que se poursuivre partout au monde, où le droit à la paix et à la liberté constituent des dangers mortels aux yeux des héritiers de la violence.
Pire qu’ailleurs, Solange n’aurait jamais laissé passer des moments si tragiques que vivent des femmes et enfants à l’Est de la République Démocratique du Congo en ce moment pour rappeler combien le droit à la paix et à la liberté est connu et reconnu de nous tous les êtres fragiles comme les deux catégories sociales. Ne pas jouir de ces droits ou y porter atteinte constituent des notions qui lui auraient pris, tout comme nous, tout le temps et l’énergie pour rappeler aux protagonistes qu’il est plus que temps de revêtir le visage humain et laisser la paix s’installer et parler à nos cœurs.
Solange n’est plus avec nous, mais elle est en nous : nous qui croyons que plus précieux dans la vie que la paix et la liberté d’expression n’est que chimérique. Que la liberté de la presse est un droit et non un cadeau du politicien,
Depuis, son combat est la passerelle qui nous mène à la démocratie, au progrès social et à la paix universelle. Qu’en ce jour tous ceux qui l’ont connue et aimée demeurent solidaires dans la quête effrénée et la construction d’une société où la vie porte le visage humain, à protéger aux côtés d’autres écosystèmes, en vue de son épanouissement intégral.
Le Souverain Libre
